Pour moi, le YOGA c’est …
Un espace où la respiration, le mental et le corps s’alignent pour s’élever
Un dépassement de soi, de ses croyances limitantes
Un lâcher prise de l’égo
Un voyage intérieur de profonde harmonisation
Un ancrage dans le quotidien
Une re-connection avec soi
Un rayonnement de tous nos corps en symbiose avec l’Energie de la terre et de l’Univers autour de soi.
Le YOGA est défini comme…
Le mot Yoga vient du mot sanskrit yuj, qui signifie joindre, unifier. S'unir en un tout intégral
Dans le yoga, l’union est entre le Jeevatma, l’âme individuelle et le Paramatma, l’âme universelle ou la réalité divine. En d’autres termes, c’est l’union de l’énergie individuelle et de l’énergie universelle. En bref, Yoga signifie Union Union en soi (entre le mental du corps et l’esprit), avec toute l’humanité, avec la nature et avec l’Esprit Suprême.
EXPRIMER c’est EX PREMERE, rendre sensible par un signe en en dégageant le sens, littéralement c’est faire sortir… Le YOGA est ainsi pour moi un parfait vecteur pour aller presser ce qu’il y a à l’intérieur de soi et l’extraire. Ainsi nous pouvons rencontrer qui nous sommes sous toutes nos couches de protection, d’égo et de fausses croyances. Le Yoga consiste donc à partir à la recherche du vrai moi, enfoui au fond de soi.
Je vous expose à travers ce mémoire, le cheminement qui a été le mien et qui est une proposition de lecture de ce que pourrait être peut-être l’approche du Yoga en Occident.
SOMMAIRE
A/ LE CORPS PHYSIQUE P.7
1/ La découverte du yoga
2/ La respiration comme élément vital
3/ Les grands principes anatomiques
B/ LE CORPS SENSORIEL, EMOTIONNEL P.15
1/ Le système nerveux
2/ Les fascias
3/ Le Vinyasa dans le ressenti du mouvement
C/ LA RENCONTRE AVEC SOI P.21
1/ L’énergie subtile : les koshas
2/ L’énergie subtile : les nadis
3/ L’énergie subtile : les chakras
4/ Le yoga comme moyen thérapeutique ?
BIBLIOGRAPHIE P.30
Je vais choisir ici de développer quelques extraits de mon mémoire, si toutefois vous aimeriez que je développe d'autres chapitres, merci de me le dire en commentaires.
Le vrai moi habite un corps d’os et de chair.
Pour commencer à accéder à notre vrai moi, cela présuppose une véritable compréhension subtile de la façon dont le corps humain est construit. Nous pouvons aussi comprendre par l’étude de l’anatomie, pourquoi certaines postures nous semblent plus faciles à maîtriser que d’autres. Nos symptômes physiques sont aussi la dernière façon qu’à notre corps de nous communiquer nos besoins si nous ne les avons pas compris plus tôt.
1 ) La découverte du yoga : Pourquoi les gens veulent pratiquer du yoga ?
Phénomène de mode depuis quelques années, le yoga est à toutes les sauces, marchandisé à outrance, un véritable business s’en est développé d’ailleurs, en réel comme en ligne avec les périodes de confinements que nous venons de vivre.
Tapis, Vêtements, les professeurs de Yoga sont des véritables stars sur Instagram avec des profils qui en font rêver plus d’un.e .
Des poses ou flows spectaculaires, des plastiques « parfaites » dans des décors sublimes, du marketing bien pensé, le mot Yoga correspond-il à l’image du Yoga tel qu’il a été écrit à son origine ?
Cette vague surfe sur le Yoga comme pratique physique pour l’aspect corporel. Il y est très peu question d’autre chose et en tout cas, c’est cela qui est valorisé dans cette course à l’image la plus belle. Pour peu que certaines personnes soient très souples elles vont avoir des facilités pour faire des poses et en profiter pour faire des photos bancables, le plus dénudée possible, afin de rajouter de la convoitise et une popularité.
Fitness et Yoga se mélangent alors… telle cette professeur (que je ne nommerai pas) qui compte 811K de followers sur Instagram, et qui donne beaucoup de tutoriels gratuits pour des entrainements. On est loin de l’image yogique originelle de l’Inde.
Le côté positif est que cela contribue à faire connaître le nom du Yoga et c’est une chance même s’il est quelque peu dénaturé. Ceux qui par la suite veulent aller plus loin dans leur développement chercherons les bonnes informations et évoluerons dans leur pratique. Heureusement il y a de nombreux professeurs qui utilisent aussi les réseaux pour transmettre leur connaissance en donnant des astuces afin de réaliser les asanas, avec beaucoup de conseils et explications anatomiques comme ces deux comptes ci-dessous que je trouve souvent très pertinents :
Pour ma part, j’ai découvert le Yoga à cette étape-là, sans avoir été attirée par le côté esthétique car la danse est mon métier depuis 18 ans et je n’avais pas besoin de cette motivation. Ce qui m’a attiré c’est l’amélioration que je pouvais avoir en pratiquant le yoga dans ma connaissance du corps.
L’étude de l’anatomie sous l’angle du yoga permet de mieux comprendre comment la force vitale parvient à s’exprimer par le mouvement, la respiration et l’esprit.
La pratique du yoga met l’accent sur le lien entre respiration et colonne vertébrale, il y apparait donc une interconnexion dynamique constante.
Les anciens yogis considéraient que chaque corps possède 3 corps : Corps physique, corps astral, corps causal.
Le yoga nous apprend que tout ce dont nous avons besoin est déjà là, dans nos différents systèmes. Il nous faut simplement identifier et lever les blocages qui empêchent le bon fonctionnement de certaines fonctions.
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La compréhension des asanas d’un point de vue physique.
Chaque asana est une forme que nous habitons l’espace d’un instant, dans laquelle nous entrons, puis dont nous sortons. Avec les postures de yoga, nous percevons en coupes transversales la progression infinie du mouvement et de la respiration, s’étendant sans fin vers l’avant et vers l’arrière dans l’espace-temps.
Même si nous choisissons de concentrer notre attention sur certains aspects de telle ou telle posture, l’asana en lui-même est un composite formé de tous les points de focalisation potentiels. Nous pouvons donc choisir d’aborder les asanas par une multitude d’entrées.
C’est, enfant, que nous acquérons les compétences fondamentales en terme de mouvement, nous apprenons à nous équilibrer sur nos bases de sustentation, à négocier avec la gravité et à nous déplacer dans l’espace.
La base de sustentation est la partie du corps qui se trouve en contact avec le sol et via laquelle les forces de la pesanteur se communiquent à ce dernier.
Lorsque l’on change de base de sustentation, on se vit soi-même différemment dans sa propre relation à la gravité et à l’espace.
« Chaque mouvement corporel s’inscrit dans un enchaînement infini d’évènements dont nous percevons que ceux qui le précèdent immédiatement et, parfois, ceux qui viennent tout de suite après. » Rudolph Laban 1966.
Nous pouvons garder à l’esprit que chaque corps est unique et réagit différemment à la gravité. Pour un même mouvement exécuté dans des conditions similaires, le recrutement des muscles n’obéit pas aux mêmes schémas sur tout le monde.
Nous avons tous notre propre façon de percevoir les étirements, le travail musculaire, l’effort qu’il faut faire pour tenir, la douleur ou le relâchement ; Chez certaines personnes, la contraction excentrique est déjà ressentie comme un étirement, alors que chez d’autres l’étirement se fait sentir qu’une fois dépassée la longueur du muscle au repos.
Le choix de la façon d’exécuter un asana doit être fonction des conditions initiales.
« Les asanas sont destinés à exercer chaque muscle, chaque nerf et chaque glande du corps. Ils procurent un physique agréable, souple et fort, sans excès de muscle et garantissent le corps contre la maladie.. Mais leur importance réside dans la façon dont ils exercent et disciplinent l’esprit… Tout en n’en sous-estimant pas l’importance, le yogi ne se consacre pas uniquement au perfectionnement de son corps, mais il se préoccupe aussi de ses sens, de son esprit, de son intelligence et de son âme. » B.K.S. Iyengar
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3/ Le Vinyasa dans le ressenti du mouvement
Le terme Vinyasa de décompose en nyasa « se placer » et en vi « sur une voie particulière ». Le mot flux, à l’origine défini par Ganga White (2007) en relation avec le Hatha Yoga, implique une pratique qui repose sur un thème ou un objectif, et où les postures sont liées ou associées.
Si nous parlons de flux vinyasa, alors nous induisons une pratique par laquelle, consciemment, nous plaçons le corps-souffle-mental dans le flux constant de l’espace et du temps. Le flux vinyasa se déploie régulièrement d’une posture à l’autre en suite de mouvements synchronisés en pranayama Ujayi. Il applique souvent le concept de pratikiyasana dit la neutralisation ou les « contres-postures ».
Il est important de garder dans sa pratique le positionnement selon une voie précise, comme avoir conscience de la façon dont le corps se meut et se positionne au cours de chaque posture et surtout entre chacune d’elles, également la façon dont on va se positionner sur notre tapis, affirmer une intention, la façon dont on quitte le tapis pour rejoindre le monde extérieur.
A la différence d’autres approches du Hatha yoga, le vinyasa ne se définit pas par un système d’asanas précis, ce qui ouvre la créativité pour les enseignants en variant les thèmes abordés. Patanjali dit, dans son sutra III-1, que Dhâranâ ou la concentration poussera le yogi vers une écoute subtile de sa respiration et de son intériorité.
Ainsi, dans le Yoga Vinyasa, le yogi devra rester toujours concentrer sur sa respiration en pensant que celle-ci emballera le mouvement. Concrètement, il commencera par inspirer. Ensuite, il amorcera le mouvement. Il finira le mouvement et seulement après il terminera son inspiration. Il agira identiquement lors de ses expirations.
Ainsi, plus le yogi est expérimenté dans sa pratique, plus long sera son souffle, plus long sera son mouvement et, donc, plus lent sera son Yoga Vinyasa.
« Une pratique dynamique, nous octroie de plus grandes facilités pour mener la respiration dans des parties du corps et augmenter l’intensité de son effet » Desikachar 1995
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